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Afrique: Mali, la principale association peule parle de 37 morts après l'attaque de Koumaga


Afrique: Mali, la principale association peule parle de 37 morts après l'attaque de Koumaga

La communauté peule est à nouveau prise pour cible dans le centre du Mali. Seize personnes ont été tuées ce samedi à Koumaga dans le cercle de Djenné, selon les autorités. Mais ce bilan serait bien plus lourd selon l'association Tabital Pulaaku. La principale association peule du Mali parle elle d'au moins 37 morts dans deux attaques distinctes et pointe du doigt à chaque fois des chasseurs dozos.

L'association Tabital Pulaaku est catégorique. Selon elle, des chasseurs dozos sont à l'origine de la mort d'au moins 37 civils peuls. Parmi lesquels des hommes, des femmes et des enfants. L'association explique que ces chasseurs ont pénétré samedi dans le village de Koumaga et « qu'ils se sont mis à tirer sur tous ceux dont ils croisaient la route ».
Plusieurs responsables politiques locaux ainsi qu'un commerçant peul confirment cette version des faits. C'est donc dans ces circonstances que 32 civils peuls auraient été tués. Et ce lundi, l'association comptabilise cinq victimes supplémentaires à dans ce même village, ce qui porte à 37 le nombre de personnes tuées.

Selon Ousmane Dicko, administrateur de l'association à Mopti, ils auraient été assassinés ce dimanche par ces mêmes chasseurs dozos de retour dans le village après le départ de l'armée : « Lorsqu'ils sont revenus, ils ont commencé par piller les magasins de mil de ces Peuls. Ils ont pillé tout le village. En tout cas, toutes les maisons des Peuls ont été pillées et ceux qui ont essayé de s'interposer ont été assassinés ».

Dix personnes enlevées

Selon Tabital Pulaaku, dix civils peuls ont également été kidnappés dans la localité voisine de Dorobougou avant d'être assassinés. Ces informations restent toutefois à confirmer par les autorités. A Bamako, on parlait ce dimanche de 16 corps retrouvés après un « accrochage violent » entre communautés, sans donner plus de précisions sur l'identité des victimes ou des assaillants.

« C'est un conflit entre deux communautés. Nous savons également qu'il y a des ennemis, des terroristes qui se trouvent dans ces localités et qui essayent d'instrumentaliser les deux communautés », a déclaré Amadou Koïta, le porte-parole du gouvernement. Il ajoute qu’une enquête judiciaire a été ouverte et assure que ces crimes ne resteront pas impunis.

Par RFI


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