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Guinée : Kindia, la déviation de Linsan coupée, un véritable calcaire pour les usagers de la route nationale numéro un


Guinée : Kindia, la déviation de Linsan coupée, un véritable calcaire pour les usagers de la route nationale numéro un

La déviation de Linsan a complètement disparu par suite des eaux pluviales. La reconstruction du pont  déjà achevée, la traversée  est  fermé aux véhicules de poids lourds pour une raison de sécurité. De la rentrée de Linsan centre à Kolakhouré jusqu'à Goubi du côté de Mamou, le file d'attente est long. Un véritable calcaire pour les usagers  rapporte notre envoyé spécial.   

Guinée : Kindia, la déviation de Linsan coupée, un véritable calcaire pour les usagers de la route nationale numéro 1

Sur la route nationale numéro 1, la déviation de Linsan a disparu par suite des eaux pluviales. Les usagers de la route ont dû mal à passer sur le pont reconstruit qui attend sa prochaine inauguration. Mamadou Camara chauffeur de camion explique son calvaire « nous avons chargé à Labé depuis mercredi passé à 20 heures. Nous sommes arrivés à Linsan à 2 h00 où nous avons constaté de l'embouteillage. Un bus était noyé dans la déviation. Nous avons continué sur le pont où ils nous ont dit d'attendre les petits véhicules traversaient. Par après, ils ont  dit encore de faire passer les bus. On les a dit  si c'est le cas, ce sont  les camions de six roues de devant qui doivent continuer. Ils ont refusé. L'ingénieur chargé des travaux  a barré le pont. Finalement on s'est opposé à cette décision qui est  illégale. Par après, un véhicule VA est arrivé, ils l'ont laissé traverser. Et les autres ont offensé. Il y a eu la pagaille. Nous sommes là, le manger est cher.  On achète un pain à 10000 GNF. Les vendeurs nous dit qu'ils achètent à leur tour un pain à 5000 GNF  en payant aussi le transport ».

Guinée : Kindia, la déviation de Linsan coupée, un véritable calcaire pour les usagers de la route nationale numéro 2

Boubacar Bangoura chauffeur de profession quant à lui, parle de sa désolation et demande de l’aide « nous étions là depuis hier à 1h du matin en provenance de Conakry. C'est  à 14 h qu'on a eu à manger. Nous sommes arrêtés ici. Il n'y a pas de route. On nous dit que le pont est bloqué et quand à la  déviation, il n'y a aucune solution, l'eau a complètement submergée ce chemin. Ils ont demandé aux usagers de patienter jusqu'à l'ouverture prochaine prévue le 15 Août 2018. Donc, on est là jusqu'au 15 Août. Mais nous sollicitons une aide ».


Un marchand de bétail rencontré sur le pont parle des difficultés et des pertes subit « Depuis mercredi passé nous sommes là dans de difficultés. Nous avons un camion plein des bœufs et de chèvres. Moi personnellement, j'ai perdu une chèvre que j'ai achetée à 300.000 GNF. On a  débarqué tous les bétails pour les faire brouter car on doit attendre dans 5 jours pour traverser. Une seconde chèvre vient de tomber de fatigue et de faim. Là aussi, j'étais obligé de la revendre à perte à vendeur de dibiterie. Ce sont  ces difficultés que nous avons » dit Thierno Abdoulaye Bah Vendeur de bétail.

Des sources ont également révélé que certains chauffeurs  donnent de l'argent au commandant de poste de de Linsan pour avoir des priorités sur le passage au pont. Un haut  responsable  du  département de TP qui a gardé  l'anonymat a apporté un démenti sur les accusations portées à l'endroit du commandant chargé de sécuriser le pont « il n'y a pas eu des problèmes ici. C'est du mensonge à dormir debout. Techniquement nous avons mûri  la situation. Compte tenu du flux des camions et des personnes au tour de l'ouvrage sur des longueurs de Kilomètre, nous avons mûri qu'on pourrait faire passer les voitures légères, le transport en commun. Mais les camions dont on ne connaît pas le tonnage par expérience qui transportent des charges de près de 18 tonnes on ne peut pas le laisser passer sur un béton qui n'a pas fait ses 28 jours. Si quelqu'un dit qu'il a trouvé de l’argent, il peut décrire. Ces forces de l'ordre sont plus pédagogues. Elles n’ont pas voulu agir de par la brutalité. Nous même sous la pluie hier jusqu'à 21 heures nous étions en train de sensibiliser les usagers, les transporteurs de poids lourd  du côté de Mamou qui ont dit que comme les autres ont passés il faut qu'ils passent  avec force. Ils ont dit non  ils préfèrent   que le monde souffre à la fois. Voilà comment le passage a été bloqué » a-t-il expliqué.

De retour de Linsan Amadou Bailo Batouala Diallo pour Madaliouradio 628516796


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