Guinée: Radio Bonheur FM, les journalistes licenciés comptent saisir le tribunal du travail
Exploités et licenciés suite à une revendication pour l'amélioration de leur condition de travail, le collectif des journalistes licenciés de la Radio Bonheur FM comptent enfin saisir le tribunal du travail pour qu'ils soient rétablis dans leurs droits. L'annonce a été faite ce jeudi 16 août 2018 à la maison commune des journalistes.
Cette décision est suite à plusieurs convocations adressées au patron de cette Radio privée, le religieux Oustaz Hafiziou Sow, sans aucune suite favorable par des organes régulateurs de la presse du Pays notamment l'URTELGUI, le Syndicat Professionnel de la Presse Privée de Guinée ''SPPG'', la Haute Autorité de la Communication et enfin l'Inspection Générale du Travail.
‹‹
C’est l'échec total du Directeur de la Radio Bonheur FM. Oustaz Hafiziou Sow à défier toutes les autorités,
l'URTELGUI, la Haute Autorité de la Communication, le Syndicat de la
Presse. L'Inspection Générale du Travail
qui lui a adressé trois convocations auxquelles il n'a pas tenu répondre. Face
à l'échec de tout cela et à l'échec de la médiation entamée par les leaders
religieux, des prêcheurs qui viennent à la radio, nous nous sommes vus dans
l'obligation de transférer le dossier au niveau du tribunal du travail et c'est
l'inspection qui a constaté parce que c'est elle qui menait la médiation ›› dit
Mamadou Samba Sow porte-parole du collectif des journalistes licenciés.
Étonné par la réaction du
directeur de cette radio qui a pour vocation d’informer, d’éduquer et sensibiliser les citoyens à suivre les traces
de l'Islam, le secrétaire général du syndicat professionnel de la presse privée
de Guinée avance son soutien au collectif
des journalistes licenciés jusqu'à ce que justice soit faite ‹‹ De fois, j'ai honte de parler de l'islam dans mon
pays à cause de ces êtres pareils. Je ne peux pas comprendre. Vous prenez votre avion, vous laissez des
pères de famille, les gens qui ont travaillé au sein de votre média dans la
faim. C’est parce que d'une part si
l'État même faillit à la règle voilà pourquoi les individus se permettent de
faire n'importe quoi comme si on n’est pas dans une République. C’est pourquoi
on doit prendre conscience. Il faudrait que nous prenions notre destin en main.
Cette fois ci les amis ont beaucoup fait. C’est pourquoi le syndicat est
déterminé à les accompagner. Nous allons suivre ce dossier jusqu'à la justice ››
promet Monsieur Sidi Diallo.
Par ailleurs, quelques
organes conviés à couvrir ce point de presse n'ont pas répondu à l'invitation,
mais comme le dit un adage ‹‹ chacun à
son tour chez le coiffeur ››.
Mansaré Naby Moussa depuis
Conakry pour Madaliouradio +224 666-144-250.
Aucun commentaire